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Julien Fournie

FIRST ORACLE Fall-Winter 2017/2018 July4TH 2017 runway show Julien Fournié pays tribute to the ladies with a destiny who have become his customers. Far from any fashion trend and a thousand leagues away from vulgar red carpet outfits, these empowered ladies represent genuine fashion icons. The couturier is proposing to these muses his expert cut looks which help lift up the spine to define the elegance of timeless Haute Couture in a contemporary expression with some delicate Gothic accents. His color palette ("nude", black and gold) is declined in selected materials: mohair, jersey, lace and the silk faille which Julien Fournié is using for the first time under his signature. If only the three-quarters sleeves allow to see the bare skin, the derma is sometimes only veiled with a layer of nude tulle all over the body, embroidered with black sequins in strategic places, or adorned with black lace in geometric plunging Vnecklines. Yet femininity is celebrated everywhere, including in the pieces without sheer fabric. The silhouette comes first in these close-to-the-body cuts on the top which are suggesting sensuality by reproducing the gesture of morphing, with kimono sleeves allowing to sculpt the bust, while ruffles and amplitude are reserved - from the hipline downwards- to the bottom part of the garments, in order to mark the right pace in motion with the walking of the ladies who will have the privilege of wearing these exceptional pieces. The same rigor and movement are found in coats and trench coats, while shimmering embroidered fabrics are often reserved to under dresses and only seen through the filter of the sheer "déshabillés" covering them up. Gold exclusive jacquards of the season are declined in geometric lotus motifs, or referent to "tachism" of the 1940s, just like this great black taffeta dress embroidered with gold sequins. Still in golden tones, safety pins seem to adjust the bustier à la Charles James in a spectacular nude silk faille dress. With shoulders almost always covered, the outfits favor knotted drapes often attached by reinterpretations of antique jewels in marcasite, onyx and solid silver. Short hair emphasizes the eyes, just like the feathers placed on the eyelids. Here and there, a crown of feathers bars the face, like the pencil line by the couturier to bring back on the models the gesture of his mysterious fashion illustrations. At the feet of these ladies, T-strap sandals rule, enhanced by a discreet platform. Most times, they come in shades of "nude" often illuminated by the entire surface of the house's signature heel in whitened gold leather. In floor length gowns, the hemline always floats a few centimeters above ground level, to give a glimpse of voluptuousness as if paraphrasing these verses by Alfred de Musset; "And when one gets a glimpse of the foot, the leg can be imagined. And everyone knows that she has a charming foot. " The bride is wearing a large nude ample court coat on an ivory lace sheath with geometric inlays to enhance body curves. Unveiled, the bride will take off the crown of feathers which is masking her eyes only to embrace the man with whom she is about to seal her destiny.

PREMIER ORACLE Automne-Hiver 2017/2018 Défilé du 4 juillet 2017 Julien Fournié rend hommage aux femmes de destin qui sont ses clientes. Loin de toute tendance, à mille lieues de la vulgarité des tenues des "red carpets", ces femmes de pouvoir s'inscrivent en authentiques icônes de mode. C'est à l'intention de ces muses que le couturier propose des ensembles aux coupes acérées qui redressent les corps pour définir l’élégance de la Haute Couture de toujours dans une expression d'aujourd'hui avec quelques accents délicatement gothiques. Sa palette de couleurs ("nude", noir et or) se décline dans des matières choisies : mohair, jersey, dentelles et la faille de soie que Julien Fournié utilise pour la première fois dans sa maison. Si seules les manches trois quarts permettent d'apercevoir la peau nue, l'épiderme est ailleurs parfois voilé d'un tulle chair sur tout le corps, brodé de sequins noirs, ou orné d'une dentelle dans un décolleté géométrique. Pourtant lci la féminité est partout sensuellement célébrée, y compris dans les pièces dépourvues de décolleté et de transparences. C'est d'abord dans la silhouette près du corps que la sensualité est suggérée, reproduisant le geste du morphing sur le haut, avec des emmanchures kimonos qui permettent de sculpter le buste tandis qu'ampleurs, volants et quilles se réservent le droit, à partir des hanches, de rythmer la démarche de celles qui porteront ces pièces d'exception. On retrouve cette même rigueur et ce même mouvement dans les manteaux et trenchcoats, tandis que les brillances des tissus brodés se réservent souvent aux fonds de robes portés en-dessous des longs déshabillés aux transparences étudiées. Les jacquards exclusifs de la saison se parent d'or, dans des motifs de lotus géométrisés, ou se réclament du tachisme des années 1940, tout comme cette grande robe de taffetas noir rebrodé de sequins or. Ailleurs, toujours dans les tons or, ce sont des épingles à nourrice qui semblent maintenir le bustier à la Charles James d'une spectaculaire robe en faille de soie nude. Avec les épaules presque toujours couvertes, les tenues affectionnent les drapés noués souvent fixés par des réinterprétations maison de bijoux anciens en marcassite, onyx et argent massif Les cheveux courts soulignent le regard comme les plumes posées sur les paupières. Ici et là, c'est une couronne de plumes qui barre le visage, comme le trait de crayon du couturier pour rapporter sur les mannequins le geste de ses énigmatiques illustrations de mode. Aux pieds de ces dames, la Salomé règne en maîtresse quasi absolue rehaussée d'un patin discret. Déclinée la plupart du temps en "nude", elle s'illumine parfois, sur toute la surface du talon signature de la maison d'un cuir or blanchi. On note que les longueurs semblent faire flotter les robes longues à quelques centimètres au-dessus du sol comme pour laisser entrevoir la volupté en paraphrasant ces alexandrins d'Alfred de Musset ; "Et quand on voit le pied, la jambe se devine. Et tout le monde sait qu'elle a le pied charmant." La mariée arbore un ample manteau de cour en faille "nude" sur un fourreau en dentelle ivoire aux empiècements géométrisés pour mieux marquer les courbes de son corps. Sans aucun voile, elle n'ôtera la couronne de plumes qui masque son regard que pour embrasser celui avec lequel elle s'apprête à sceller son destin.